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Jean-Michel Basquiat, The Radiant Child-Partie 2

Rédigé par Christ-Laur Phillips

6.05.2016

Dans un premier article nous vous avons présenté la vie de Jean-Michel Basquiat, découvrez comment il s’est éteint et quel héritage il a laissé.

La fin de Jean-Michel Basquiat

En février 1987, l’artiste est profondément marqué par la disparition d’Andy Warhol, dont il était très proche, ce qui le fait s’isoler et arrêter de créer.
En 1988, 1 an et demi après cette mauvaise passe, il expose à nouveau, mais malgré le succès retrouvé, il doit partir en juillet en cure de désintoxication.
De retour à New York en août il dit être guéri de son addiction, mais 10 jours  plus tard, il est retrouvé mort dans son appartement d’une overdose d’héroïne et de cocaïne.

boy and dog in a johnnypump

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L’héritage de l’artiste

Jean-Michel Basquiat  était un jeune homme torturé par les injustices, le racisme et la vie ; une vie qu’il a eu trop courte et souvent excessive. Même si son nom reste associé à celui d’Andy Warhol et sa carrière fut brève, il a marqué l’art contemporain.
À 27 ans, il a laissé derrière lui une œuvre de plus de 800 tableaux et 1 500 dessins. Son œuvre se divise en 3 grandes périodes :

Les périodes Basquiat 

1980-fin 1982 : Représentations sur toile de personnages squelettiques – influencées par le livre offert par sa mère dans son enfance – et de visages-masques, montrant sa peur et son obsession de la mort. Il peignait aussi des éléments tirés de sa vie dans la rue : voitures, bâtiments, policiers, jeux d’enfants, graffitis, la pauvreté…
 
1982 – 1985 : Peintures sur panneaux de toutes matières et toutes formes d’écritures, de superpositions, de collages, de représentations de personnages ou évènements noirs historiques ou contemporains (de la musique, de la boxe) qui révèlent son intérêt pour l’identité noire et hispanique. La question du racisme le hante depuis son plus jeune âge. A travers de nombreux tableaux il évoque sa réflexion sur la difficulté d’être noir et sa créolité qui trouve difficilement sa place dans un monde à majorité blanc.
1986 -1988 : peintures figuratives dans un style très différent de ses autres peintures avec des sources, des symboles et un contenu jamais utilisés jusque-là dans son œuvre. On y devine l’influence forte de l’héroïne dont il est dépendant.
 

Portrait de Christ-Laur PHILLIPS, journaliste de BLAKES
Christ-Laur Phillips

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