Cette chaussure qui n’en est pas une représente l’art de tropicaliser l’espadrille ou la rencontre entre 2 cultures. Tout un concept identitaire avec une vraie âme. Qui de mieux pour en parler que le fondateur de la marque lui-même ? Entretien avec Willem Germany !
Comment est née la marque Tinas?
Régulièrement présent dans la Caraïbe pour le boulot, j’avais toujours des espadrilles aux pieds même en costume. Je pensais voir des espadrilles un peu cool aux Antilles, mais rien. J’ai donc fini par en faire égoïstement en madras, en wax parce que je n’en avais jamais vu. Lors du voyage à New York pour la Caribbean Week, présentation des Tinas et nous voilà coup de cœur d’un journaliste du Vanity Fair US … depuis c’est un peu la folie.
Pourquoi ce nom ?
A New York j’entendais beaucoup » I like this shoes » et je répondais » This is not a shoe but des espadrilles » avec l’accent bien frenchy ; ce qui provoquait toujours un petit fou rire ! Avec le temps cela semblait logique. Nous avons donc repris les premières lettres, ce qui donne TINAS pour This Is Not A Shoe.
Pourquoi le choix de l’espadrille? Envisagez-vous de décliner la marque sous un autre modèle ?
Ce n’était pas un choix, nous le vivons comme un nouveau challenge avec quand, même les acteurs du secteur auprès de nous. Ce qui est drôle avec l’espadrille, un peu comme l’histoire de la marque le Slip Français, c’est d’être autour d’un concept. L’espadrille a une histoire particulière mais il était intéressant de faire des ponts de culture, et de savoir-faire, avec sur nos étiquettes un Born In Martinique et une ouverture à l’international. La déclinaison via notre labo créatif est aujourd’hui un choix. Toujours dans l’ADN de TINAS mais nous vous en reparlerons très vite.
Comment la marque est-elle accueillie?
Nous sommes sous l’eau ! Beaucoup de sollicitations et d’intérêt pour la marque. Nous sommes uniquement en éditions limitées. Donc pas de collection ni de vente en ligne. Le produit est rare. Il est présent dans certains hôtels et débarque progressivement à New York, Londres et Berlin. Les politiques en portent, et les people aussi. C’est comme les premiers pas d’un bébé sauf qu’il n’y a pas seulement un papa et une maman mais toute une équipe autour d’une chouette expérience humaine.
Une information exclusive à nous communiquer ?
Il y a peu nous avons reçu une demande d’un styliste pour l’actrice d’une série US ayant le premier rôle… Affaire à suivre !
0 commentaires