Semaine 41

Je suis rentrée au pays et dans quelques semaines cela fera un an que j’ai fait le choix de me rapprocher de mes racines. Je suis née à Paris donc c’était comme un grand saut dans le vide que je ne regrette absolument pas.

Ramène ça pour moi  steuplait..

En revanche, ce que je regrette, ce sont les personnes au pays qui pensent qu’à Paris tout est moins cher, tout est accessible, tout est presque gratuit !
La phrase « ramène ça pour moi » est sans doute la top phrase quand on annonce qu’on va à Paris passer quelques jours. Je ne sais pas si dans l’imaginaire collectif il y a un pied à secouer devant l’aéroport d’Orly mais avouez que c’est quand même effrayant non ?
Ces personnes, je vais les classer dans la catégorie des « demandetou ». Mais dans cette catégorie, on observe toutefois deux types de personnes.
Il y a les « demandetou » poids : ceux-là te chargent de ramener un maximum de choses pour elles en oubliant que tu n’as que 23 kilos en soute et 10 en cabine… Et tes affaires ? Elles vont où ?!
Il y a aussi les « demandetou » argent : ces derniers te donnent carrément la liste des choses dont ils ont besoin en t’assurant qu’ils te donneront les sous quand tu reviendras… Qui leur a dit que tu avais les fonds pour avancer l’argent de leurs desideratas ?
Bref, ces deux catégories de personnes sont nombreuses et si tu t’avises de dire non… Et bien c’est toi qui passe pour la peau de vache ! C’est quand même grave non ?
Mais rassurez-vous, les « demandetou » ne sévissent pas qu’au pays.. A Paris aussi ils représentent ! Que ceux à qui on a jamais demandé de ramener une bouteille de rhum, de la sauce saté, du lambis, du poulet boucané, des avocats ou du couac lèvent la main !

Je rentre au pays : Journal d’une fille bien #optiontchiiip. Partie 40