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« Happy Kwanzaa ! » ou quand les Afro-Américains honorent leurs racines

Rédigé par

28.12.2016

Origines

Kwanza ou Kwanzaa fut créé en 1966 par Ron Maulana Karenga, un activiste afro-américain, à une époque où les afro-descendants tentaient d’imposer un calendrier alternatif aux fêtes commerciales de la culture occidentale comme La « fête de l’unité » le dimanche suivant Thanksgiving ou le Black Love Day, Saint-Valentin noire le 13 février.
Kwanza a pour but de promouvoir et réaffirmer les liens entre les Noirs d’Amérique et l’Afrique. Elle est célébrée la semaine suivant Noël mais aujourd’hui, les 2 fêtes sont très souvent célébrées successivement…

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Ron Maulana Karenga, fondateur de Kwanzaa

Inspiration

Le mot « Kwanzaa » est dérivé de l’expression « matunda ya kwanza » en swahili, la langue panafricaine de référence choisie par les nationalistes noirs, qui signifie « premiers fruits de la moisson».
Elle s’inspire des célébrations agricoles africaines suivant les récoltes, source des liens sociaux traditionnels, adaptées au contexte américain en y incluant les hommages aux ancêtres, le rassemblement, la fête.

Une reconnaissance grandissante

En 1970, Kwanzaa est institutionnalisée en présence de leaders de l’activisme noir : Louis Farrakhan, Jesse Jackson, Betty Shabazz, veuve de Malcolm X.
Au fil du temps elle se démocratise devenant un symbole de la famille noire et non plus de l’identité africaine des Afro-Américains. Sa popularité va aujourd’hui bien au-delà, touchant des Américains non-Noirs et des Afro-descendants du reste du monde : au Canada, en France, ou même au Brésil, considérée comme Jour de la Conscience Noire.
Mais pour certains dénonçant une perte d’authenticité, elle s’est transformé en une fête commerciale – sont vendus par exemple des « Pères Kwanzaa » ou des peluches Kwanzaa.

Family lighting candles celebrating Kwanzaa --- Image by © Royalty-Free/Corbis

Family lighting candles celebrating Kwanzaa — Image by © Royalty-Free/Corbis


Découvrez la suite de notre article sur le Kwanza dans un prochain article sur Blakes .
 

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