C’est une bonne nouvelle que l’on ne se lasse plus de répéter : La Guyanaise et ancienne Garde des Sceaux Christiane Taubira a été sélectionnée pour le Grand prix du roman de L’Académie française.
La Guyanaise brille avec « Nuit d’épine », paru le 28 septembre dernier chez Plon.
Acclamée par la critique, celle qui assume que « la nuit est plus véridique que le jour », fait fierté de ses compatriotes, une fois de plus.
Morceaux choisis de Nuit d’épines
Kourou
« La ville de Kourou est sanctuarisée. C’est de là que la France est devenue une puissance spatiale. Et qu’elle exerce un magistère européen. Elle s’appelle d’ailleurs Kourou, cette pointe d’Amérique du Sud, le port spatial de l’Europe. Ses bâtiments et sa rampe de lancement s’étendent sur une superficie équivalant à la surface totale de l’île de la Martinique. Plus de mille kilomètres carrés. Pris sur la forêt primaire. Pas seulement. Pris aussi sur la totalité d’une commune dont les habitants ont été expulsés et expropriés. »
Sélectionnée parmi 9 autres livres
Alors que ce livre figure parmi les dix titres retenus dans la sélection finale du Grand prix du roman de l’Académie française, qui sera décerné le 31 octobre. Découvrons les autres concurrents :
– Jean-Baptiste Andrea, Cent millions d’années et un jour (L’Iconoclaste)
– Laurent Binet, Civilizations (Grasset)
– Bruno de Cessole, L’île du dernier homme (Albin Michel)
– Jean-Luc Coatalem, La Part du fils (Stock)
– Cécile Coulon, Une bête au Paradis (L’Iconoclaste)
– Brigitte Giraud, Jour de courage (Flammarion)
– Jean-Noël Orengo, Les Jungles rouges (Grasset)
– Sylvain Prudhomme, Par les routes (Gallimard)
– Christiane Taubira, Nuit d’épine (Plon)
– Karine Tuil, Les choses humaines (Gallimard)
Il faut savoir que, »Nuit d’épine », n’est pas un roman. C’est un récit autobiographique écrit à la première personne, qui nous entraîne dans l’intimité de la femme politique.
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