Dans un précédent article, nous vous avons expliqué comment un peuple venu d’Asie avait impulsé le marché de l’agriculture en Guyane.
Nous vous racontons son Histoire…
Le double objectif du gouvernement
Les Hmongs, devenus réfugiés politiques après avoir prêté main forte aux Français durant la guerre d’Indochine débarquent en 1977.
Leur venue a deux objectifs pour le gouvernement : protéger d’anciens alliés, et aussi repeupler un département qui ne comptait que 55 000 habitants à l’époque.
Ce projet s’insère dans le Plan Vert lancé par le secrétaire d’État aux DOM-TOM de l’époque, Olivier Stirn. Ce dernier a aussi été encouragé par un président de Conseil régional d’origine asiatique favorable à leur installation en Guyane…
Un accueil hostile
Mais si le gouvernement voit d’un très bon oeil cette installation, les Guyanais ne l’entendent pas de cette oreille. Résultat, les premiers Hmong qui atterrissent à l’aéroport de Cayenne en 1977 sont amenés de nuit en camions bâchés à Cacao, qui est à l’époque un ancien site d’orpaillage abandonné sur la commune de Roura.
Les communes des Hmongs en Guyane
Cacao créé en 1977 en pleine forêt vers Roura
Javouhey, fondé en 1979, à 30 km de Saint-Laurent-du-Maroni, sur le site de l’ancienne léproserie de l’Acarouany, fondée en 1822 par la Mère Javouhey.
Rococoua, fondé en 1990 aux environs d’Iracoubo avec une quinzaine de familles.
Corrossony, fondé vers 1990 aux environs de Régina avec une douzaine de familles dont la plupart vivaient en France métropolitaine avant de venir s’installer en Guyane française.
Aujourd’hui, les Hmongs sont parfaitement intégrés en Guyane et fournissent tous les marchés du département. Le riz de Guyane a acquis une solide réputation…
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