Il y a un an, le jeudi 8 janvier 2014 à 8h04, la jeune policière Clarissa Jean-Philippe a été abattue par Amedy Coulibaly de plusieurs balles dans le dos alors qu’elle était désarmée.
Clarissa Jean-Philippe, une héroïne…
François Hollande a déclaré lors d’une cérémonie poignante suite à la tuerie de Charlie Hebdo que Clarissa était morte en héroïne, mais ce que l’on sait moins, c’est que la jeune femme de 26 ans a aussi vécu de la même manière.
Originaire de Sainte-Marie en Martinique, elle avait, toute petite, fait le choix de devenir policière afin de protéger sa mère souvent battue par son père.
Abattue par un animal à quelques jours de l’accomplissement de son rêve, Clarissa devait être titularisée dans la police municipale de Montrouge où elle finissait son stage le lundi suivant sa tragique disparition.
Des hommages en pagaille
En août 2014, sa commune d’origine lui a rendu hommage en érigeant une statue en sa mémoire créée par l’artiste Jean-Mar De Pas. La statue trône depuis à l’entrée de la commune de Sainte-Marie.
A Carrières-sous-Poissy (Yvelines), où elle habitait, des élus ont décidé de rebaptiser le square Aristide-Briand de son nom. Le maire de la ville, Christophe Delrieu a ainsi déclaré à l’AFP : « C’est un endroit qui se trouve sur les bords de Seine, exactement là où elle vivait, et où elle aimait aller faire son jogging ». Il a aussi ajouté qu’une plaque devrait être inaugurée aujourd’hui ou demain dans le square, en fonction des disponibiltés de la disparue.
A Montrouge (Hauts-de-Seine), l’avenue de la Paix, rue dans laquelle la policière a été abattue, sera rebaptisée « Avenue de la Paix – Clarissa Jean-Philippe », selon une délibération du conseil municipal prise en début d’année.
Toutes ces manifestations ne ramèneront pas Clarissa Jean-Philippe, mais au moins, le souvenir de cette héroïne restera vivace dans les mémoires…
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