Avec la vague de « balance ton porc », de nombreuses langues se sont déliées et beaucoup de femmes ont enfin pu mettre leurs agresseurs au pied du mur.
Malheureusement, des dérives ont été observées et parfois, certaines d’entre nous ont profité de ce mouvement pour régler des comptes et ne pas vraiment assumer leurs actions à elles…
Nous ne parlerons pas de ces individus aujourd’hui, mais des véritables victimes qui ont enfin pu mettre un terme à des agissements abjects.
Harcèlement : Comment piéger le prédateur ?
Au delà des accusations verbales, vous devez être capable de prouver vos allégations et de les étayer quand sonnera l’heure de la confrontation. Mais comment piéger votre prédateur ? Voici 3 astuces.
On note TOUT
Prenez des notes de toutes les incivilités, remarques et autres attaques clairement sexuelles. Notez aussi la date, l’heure, le contexte et les témoins présents de chaque agression, aussi minime soit-elle. Cette liste vous servira à appuyer vos accusations.
On PARLE
Ne gardez rien pour vous ! A partir du moment où les intentions de votre employeur ou collègue deviennent claires. Faîtes le savoir autour de vous et demandez conseil à vos autres collègues féminines. Vous trouverez, « au mieux », des victimes dans votre situation, au pire, de futurs témoins de ces agissements.
Renseignez-VOUS !
Demandez à la sécurité si des caméras sont installées dans les bureaux, escaliers, ascenseurs…, et si elles fonctionnent correctement. Sans pour autant dévoiler vos motivations. Ces petits engins pourraient un jour devenir vos meilleurs amis…
Défendez-VOUS
Si vous vous sentez suffisamment forte pour demander à votre supérieur ou collègue de vous laisser tranquille faîtes-le. Sinon, une fois que vous aurez vos preuves avec vous. Allez porter plainte !
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