Rihanna aura mis le temps, mais elle vient enfin de sortir le clip de Work, le premier extrait de son album ANTI disponible depuis fin janvier. La chanteuse renoue avec ses origines avec un clip « peyi » qui nous montre que la belle n’a pas oublié sa part caribéenne.
Work, un double clip à la saveur caribéenne
Après des singles r’n’b, trap ou pop (Bitch Better Have My Money, American Oxygen ou Four Five Seconds), Rihanna surprend son monde en proposant un son dancehall aux influences caribéennes jamaïcaines inspiré des 90’s. Pour ce titre, elle a fait appelle justement à un combo de musiciens, producteurs et paroliers d’origine jamaïcaines et dont l’influence se ressent fortement.
Work est un son ensoleillé et très dansant, Rihanna se devait donc de nous montrer ses talents de reine du dancehall dans une ambiance sound system qui nous rappelle ses tous débuts avec Pon De Replay. Sauf que depuis, la good girl est devenue bad, très bad, pour ne pas dire nasty et a troqué son baggy et son cropped top pour une robe moulante en résilles. Dans Work Rihanna est habillée pour tourner des têtes et en montre le plus possible.
Perchée sur des escarpins à lanières qui remontent jusqu’aux genoux, Rihanna danse, wine, twerke et ondule à ne plus savoir comment elle s’appelle. L’ambiance est survoltée et chacun rivalise de pas de danse du plus soft au plus acrobatique, mais aussi au plus tendancieux. Ça ondule, ça transpire, bref, Work n’a rien à envier à une soirée soca au pays. Les mecs sont chauds bouillants dans des top tank filet et à l’affut de la moindre paire de fesses.
On vous le dit, Riri qui vient de fêter ses 28 ans, est clairement dans son élément et se délecte de cette ambiance où la tension sexuelle est à son comble, le tout sous l’oeil amusé de Drake. Alors que le thermomètre a explosé depuis longtemps, le rappeur canadien est là, vêtu d’un survêt en molleton, et ne se fait pas prier pour se faire allumer par la gentille Rihanna. On le sait, Drake n’est pas le danseur de l’année et nous l’a prouvé avec Holtline Bling, mais pas question de rester de marbre face à Rihanna qui a les arguments pour le faire s’enjailler lui aussi sur la piste.
Rihanna et Drake collés serrés dans Work
Et alors qu’on pense que le clip est terminé, on a droit à une seconde partie. La boite surpeuplée laisse place à une ambiance lapdance où Rihanna se déhanche rien que pour Drake qui ne rate pas une minute du spectacle. Dans une mini jupe et un top moulante sans soutien-gorge, Rihanna montre qu’elle sait remuer du bassin. Drake en a de la chance.
Rihanna se fait caribéenne face à la tempête Beyonce
Si le clip ravira les fans de Riri, les nostalgiques de ses sons tropicaux, il peut aussi choquer, ou du moins surprendre. On est en effet étonnés (et ravis !) de voir Rihanna renouer avec sa culture caribéenne et ses origines barbadiennes. Si elle frappe moins fort que Beyonce et Formation où Queen Bee affirme clairement ses origines texanes, créoles et afro-américaines, Riri semble avoir voulu elle aussi montrer qu’elle est noire et fière. Sexy, talentueuse, riche et caribéenne, c’est une combinaison assez atypique pour être soulignée et avec Work, Rihanna remet les pendules à l’heure. Oui, elle est peut-être star de la pop, évolue dans le glam de L.A, mais rien ne lui fait plus plaisir que de fumer un petit pétard en se démontant le bassin dans des ambiances locales.
Il n’y a d’ailleurs qu’à voir Rihanna au carnaval de la Barbade (qu’elle ne rate sous aucun prétexte) pour se rendre compte qu’elle est imprégnée de sa culture et de son histoire. A bon entendeur, Riri n’est pas américaine, c’est une fille des îles qui s’assume.
Seul bémol, malgré les apparences, Work n’a pas été tourné à la Barbade ou à la rigueur en Jamaïque, mais à Toronto, au Canada, dans le restaurant Real Jerk. Dommage.
On salue quand même l’effort de Rihanna qui nous transmet des ondes aussi positives qu’humides avec le clip Work.
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