Semaine 49
Rentrée au pays, j’ai la chance de travailler à mon rythme avec comme seul patron ma conscience. Mais depuis quelques semaines j’ai intégré un bureau et je découvre les joies du travail en communauté au pays.
Yakafokon et barremoisa
Si de l’extérieur, quand on regarde les entreprises et organisations de chez nous on peut être tenté de croire qu’il n’y a que des bras cassé, détrompons-nous !
En effet, j’ai la chance de travailler avec des personnes douées, très douées même. Mais malheureusement ces personnes sont souvent parasitées par les yaka fokon et les barremoisa.
Ceux que j’appelle les yakafokon sont les individus qui sont plein de bonnes idées et de critiques mais qui se cantonnent seulement à cela. Inutile d’attendre d’eux qu’ils prennent leurs responsabilités et mettent la main à la pâte, ils ont tellement mieux à faire…
Autre parasite des gents talentueux qui évoluent ici, ce sont les barremoisa. Pires que leurs congénères, ils n’ont pour ambition que de détruire le travail qu’ils se savent pertinemment incapable d’accomplir eux-même.
Il y a deux types de pouvoirs : le pouvoir de créer et le pouvoir de nuisance. Le deuxième, bien plus facile et dévastateur, est l’apanage de personnes qui en usent à l’envi, et c’est bien dommage…
Je rentre au pays : Journal d’une fille bien #optiontchiiip. Partie 47
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