Chez Blake’s, on aime mettre en avant les femmes caribéennes qui entreprennent et réussissent ! En plus d’être des exemples pour les plus jeunes, elles sont aussi motivantes pour les femmes plus âgées qui n’osent pas encore se lancer dans l’aventure et vivre leur passion.
Après vous avoir présenté Anne-Laure, la barmaid inventive de Cayenne ou Brenda, la pilote de Paris, nous vous emmenons à la rencontre de Rebecca Marival, une attachée de presse Guadeloupéenne qui est incontournable dans le milieu de la musique caribéenne à Paris.
Découvrez la première partie de son interview pour Blake’s
Blake’s : Peux tu te présenter en quelques mots ?
Rebecca Marival : Rebecca Valentine Marival, jeune Guadeloupéenne de 37 ans. J’ai grandi en banlieue parisienne à Nanterre (92), j’ai vécu une bonne douzaine d’années en Guadeloupe et depuis 2012 j’ai décidé de me réinstaller à Paris. Je suis maman d’un jeune ado de 16 ans. Bonne vivante, passionnée, fan de musique et de lecture…. Professionnelle de la musique « caribéanno-antillaise ».
Comment es-tu arrivée à faire ce métier ?
Rebecca Marival :J’ai passé en Guadeloupe, au lycée des Droits de l’Homme de Petit Bourg, un Bac L option anglais renforcé en 1996. Pas très motivée par les longues études , j’ai opté ensuite pour un BTS tourisme que j’ai suivi dans une école privée de Paris. En parallèle, en stage, toujours à Paris , j’ai eu la chance de travailler dans une agence de voyage, Voyages Antillais à Opéra, ce qui m’a donné l’envie à cette époque d’ouvrir ma propre société et d’évoluer dans le tourisme.
Je crois que le contact avec les gens me plaisaient déjà énormément…
En 1998, je suis retournée en Guadeloupe et au gré de mes contacts, j’ai commencé à m’amuser à venir sur le plateau de la télé privée
locale Canal 10 et à intervenir d’abord en voix off puis en co animation dans l’émission Big Up, dédiée à la musique urbaine. J’ai voulu aussi suivre un BTS communication des entreprises donc je me suis inscrite au CNED.
J’ai alors effectué un stage dans une société qui organisait des Salons. Satisfait de mon travail, le gérant a décidé de me garder donc je me suis familiarisée , sur le terrain, à la commercialisation de stands et à la communication auprès des médias.
« J’ai commencé ma carrière de jet setteuse en animant les matinales »
Un jour, je reçois un appel de Michel Salbot, alors directeur d’antennes de NRJ Antilles en Guadeloupe, qui me demande si je n’ai pas une amie qui souhaiterait co-animer les Matinales de la radio. Je lui dis que je vais chercher, puis il me rappelle en me proposant de me présenter moi-même au casting. Nous étions deux filles en course et j’ai eu le poste. Donc en 2000, j’ai co-animé les Matinales de NRJ Guadeloupe, 5h – 9 h en direct et je crois que c’est à partir de là que je commence ma carrière de jet setteuse (rires).
C’était assez troublant à l’époque, de sortir de l’anonymat pour tout à coup devenir une voix radiophonique connue des jeunes et de la population guadeloupéenne. Je parlais en public, on reconnaissait ma voix, j’ai signé mes premiers autographes, dans la rue on me félicitait pas mal… C’était génial… Même si au bout d’un an et demi j’en ai eu marre et il faut dire que j’avais trouvé un nouveau dada : la presse écrite.
Car en parallèle de l’animation radio , j’effectuais des piges pour
l’hebdomadaire locale Sept Magazine. Un jour son directeur de publication, Jacques Canneval qui présentait la tranche infos des Matinales d’NRJ me demande si je souhaite écrire pour les pages Culture de son journal. Bien sûr j’accepte et donc mes journées se partageaient entre mes matinées à la radio,les après midi au Journal et sur le terrain à faire mes interviews.
Découvrez les conseils et expériences de Rebecca Marival dans une prochaine interview.
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