Maryse Condé a sorti le livre Mets et Merveilles en avril 2015. L’auteure Guadeloupéenne qui a vécu en Afrique et enseigné à Columbia (New-York) y a dévoilé une facette bien plus intime de sa personnalité, laissant entrevoir la cuisinière qu’elle pouvait devenir afin de faire plaisir à ceux qu’elle aimait.
Interviewée par le sire Jeune Afrique, celle qui nous a offert les incroyables « Moi, Tituba, Sorcière » et « La Vie sans fards », en a profité pour faire un parallèle entre la cuisine et l’écriture
La passion des mots et des mets. Morceaux choisis
Des arts Voisins
Maryse Condé : « Un jour je me suis rendu compte que littérature et cuisine étaient deux arts voisins. Cuisiner, c’est aussi inventer, s’accommoder de ce que l’on trouve, innover. »
Le désir de créativité qui anime l’écrivain et celui de la cuisinière sont exactement les mêmes
Maryse Condé : L’un se sert de mots, l’autre utilise des ingrédients, des saveurs et des épices pour créer de la beauté, de l’agréable, retenir les gens, leur donner du plaisir. Faire un tajine avec des mélanges inattendus et un livre avec un sujet choquant, des métaphores, des images, c’est pareil.
Et vous, que pensez-vous de cette comparaison ?
0 commentaires