Ce mardi 1er décembre marque la journée de la lutte contre le sida… Comme si le combat contre le Sida se résumait en 24 heures, comme si les chercheurs, les malades, les proches, donnaient une signification particulière au 1er décembre, journée mise en place depuis 1998.
Pourquoi une date ?
Mais même si la lutte est sans relâche, on ne peut pas en parler tous les jours, il faut aussi penser à la famine dans le monde, au terrorisme, à la Cop21… Donc on se donne une date spéciale pour envoyer le maximum de données sur les avancées des recherches, histoire de ne pas noyer l’information.
Quoi de neuf ?
Et bien le 1er décembre annonce de bonnes nouvelle sur la lutte contre le sida. Selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé), le nombre de malades a diminué de 35 % (58 % chez les enfants) dans le monde. Dans la même période, ce sont 84 % de personnes en plus qui ont désormais accès à une thérapie antirétrovirale.
Onusida espère de son côté doubler le nombre de personnes ayant accès aux traitements dans les cinq années à venir, passant à30 millions de personnes soignées sur les 36,9 millions infectées.
Après le terrifiant pic de malades enregistré en 2004, il y a 42% de malades en moins, ce qui permet à l’OMS de déclarer que le sida est en régression. De bonnes nouvelles donc…
Trop d’adolescents en meurent encore
Cette 27ème journée de la lutte contre le sida est tout de même porteuse de tristes nouvelles. Le nombre d’adolescents morts du sida en Afrique a carrément triplé depuis 15 ans. Souvent affectés par leurs mères quand ils étaient bébés, ils sont les principales victimes de ce mal.
Les départements d’outre-mer sont fortement touchés par la maladie et les campagnes de sensibilisation ne faiblissent pas. Vous avez tous du apercevoir les panneaux sur lesquels on voit des hommes et des femmes de tous âges expliquer pour quelles raisons ils vont se faire dépister : »amoureux », « responsable » etc…
Avec un taux de contamination de 59 pour 100 000 dans les DOM alors qu’il est de 17 pour 100 000 dans l’hexagone, les Antilles-Guyane sont bien plus exposées à la propagation de la maladie.
Répéter qu’il faut se protéger, rappeler que le sida ce n’est pas seulement les autres, assurer que le préservatif est accessible est gratuit et qu’il ne retire rien au plaisir est donc, plus que jamais, une nécessité.
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