Semaine 53
Avec toutes les avancées techniques qui nous facilitent de plus en plus la vie, on en arrive à se demander si on sait encore faire les choses les plus basiques, les plus simples.
Ma mère a pour habitude de dire que nous, la jeune génération, ne savons même plus faire cuire le riz sans l’aide d’un auto-cuiseur ou d’un micro-ondes… Je vous laisse imaginer sa consternation quand elle m’annonce ce triste constat !
Est-ce que je sais faire cuire le riz ?
Il est vrai que j’ai grandi avec des rizeuses rutilantes et toujours prêtes à me venir en aide, alors cuire le riz à même le feu, surveiller sa cuisson, mettre de l’aluminium au bon moment et baisser le riz à feu doux tout en restant hyper vigilante (ça crame vite ces choses là !), ben moi j’ai pas le temps !
Et pour ma mère, et les anciens en général que je redécouvre depuis que je suis rentrée au pays, c’est de là que viennent nos problèmes et notre incapacité à trouver un homme ou à profiter de la vie et de ses petits bonheur…
Outre le fait que les hommes aiment la bonne bouffe, ma mère pointe aussi du doigt notre empressement et notre besoin d’aller vite, trop vite et de céder à la facilité !
Résultat, je me suis dit que j’allais recommencer à faire du riz à l’ancienne, et profiter de mon retour au pays pour apprendre à prendre mon temps et revenir aux basiques.
Et je vous promets que cela fait un bien fou, et que je ne crame (presque) plus mon riz !
Je rentre au pays : Journal d’une fille bien #optiontchiiip. Partie 47
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