C’est aujourd’hui, lundi 17 octobre 2022, que le Conseil de sécurité des Nations unies doit débattre de la situation en Haïti et se prononcer sur les recommandations du Secrétaire Général, António Guterres, qui milite pour le le déploiement d’une force d’action rapide composée d’un ou de plusieurs pays pour aider le Gouvernement d’Haïti à lutter contre l’insécurité et les Gangs.
Un pays en crise
En effet, la crise qui touche le pays augmente de façon inquiétante. Liée à l’inflation galopante et durcie par quatre semaines de blocage de l’accès au carburant, aux emplois, à la nourriture et aux transports publics, les Haïtiens les plus fragiles sont également en proie à l’extrême violence des gens qui se disputent des zones de contrôle sans se soucier de la grave épidémie de choléra qui sévit.
Une résolution des États Unis
Après avoir, conjointement avec le Canada, livré samedi de l’équipement de maintien de l’ordre à la police haïtienne, les États-Unis ont déposé une résolution au Conseil de sécurité afin de soutenir le déploiement d’une force multinationale d’action rapide pour soutenir la Police nationale d’Haïti. Si cette résolution est acceptée elle serait immédiatement appliquée.
Néanmoins Cette « force multinationale d’action rapide » ne serait pas placée sous le chapitre VII de l’ONU excluant ainsi la présence de casques bleus d’une force de maintien de la Paix en Haïti, comme ce fut le cas précédemment sur l’île.
Rappelons que pour qu’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU soit adoptée, 9 votes sont nécessaires et aucun veto des pays suivants : Les États-Unis, La Russie, La Grande-Bretagne, La Chine et La France.
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