Comment bien vivre son célibat ?
Nous aimons toutes ces petites réunions de famille auxquelles nous participons bon gré mal gré le dimanche. Ambiance, fond sonore, repas copieux, souvenirs, rires… Ces réunions constituent un moment privilégié durant lequel les uns prennent des nouvelles des autres et que « comme de par hasard » tous ceux présents autour de la table semblent avoir une situation stable – la totale travail idéal, époux/se, enfants, villa – sauf vous !
Fatalement survient la comparaison, le moment où tous les regards se braquent sur vous – pas un battement de cils s’il vous plaît – pour la mise à jour des informations vous concernant. Oui, les gens de votre famille sont des agents de la CIA, non nous n’exagérons pas.
Bien vivre son célibat, rien de plus facile. D’ailleurs selon une étude plus de 60 % des françaises clament haut et fort qu’elles le vivent très bien. Enfin, tout dépend de cette fameuse pression des gens qui nous aiment et nous entourent et ne supportent guère de voir « une magnifique jeune belle femme seule, olala quand même ! »
Top 4 de ces petites phrases récurrentes et des réponses possibles pour en finir avec ce cliché de la célibataire désespérée :
*Ces réponses sont bien entendu à adapter aux personnages qui composent votre propre entourage. Pas question pour nous de créer des querelles internes pour cause d’insolence ou de vous faire déshériter.
Il est où le copain/fiancé ? Ne me dis pas qu’une si jolie fille comme toi n’a personne ?
Qu’est-ce qui donne le droit aux gens de votre famille de vous asséner le coup de grâce alors que vous être en train de mâchouiller votre pomme de terre ?
Réponses possibles :
Mon prince charmant ? Sans doute encore dans son manguier à chercher de la papaye.
Tante Bernadette, tu vois bien qu’une fois encore cette année je me pointe seule pour ce repas. Deux options, soit l’homme de ma vie est Claude Rains dans le film de James Wales (c’est-à-dire l’homme invisible), soit je suis effectivement seule.
Tu vois comme je rayonne ? C’est la liberté de mouvement du célibat qui me donne ce teint de pêche. Il est aboli le temps où une femme se devait d’avoir un époux coûte que coûte à 30 ans.
Célibataire et heureuse. Ceci n’est pas un oxymore. Passe-moi le sel.
Et si tu mettais un peu d’eau dans ton vin et que tu baissais ton niveau d’exigence avec les hommes ?
Bien sûr que vous êtes le problème. Vous êtes mignonne, indépendante et surtout incapable de vous caser. Ces gens vous les aimez mais ils peuvent avoir une logique très particulière…
Réponse possible :
Le problème n’est pas de trouver. Les chacals c’est pas ce qui manque. Disons que je préfère laaaaargement être seule, que mal accompagnée.
Bien sûr que je ne suis pas contre de la tendresse mais il est hors de question que je me coltine n’importe quel homme juste pour faire bonne figure et ne pas ressembler au déshonneur de la famille. Et si ça peut rassurer je ne passe pas mes week-ends en pyjama informe une tasse de chocolat à la main devant des films à l’eau de rose. Enfin, pas tous les week-ends…
A quand le bébé ? T’es pas jalouse de voir ton frère/ta soeur avec un enfant et pas toi ?
Sérieusement comment osent-ils ?!
Réponse possible :
Je ne savais pas que j’étais en compétition de procréation, autant pour moi. Un enfant ça se désire, avec l’homme qu’on aime. Je ne vais pas en faire un pour VOUS faire plaisir. Ne me parlez surtout pas d’horloge biologique. Fin de transmission.
Il est quand même question de MON utérus.
Tu as maigri / Tu as grossi, tu ne dois pas être si épanouie que ça… Bien voyons…
Ou alors je ne mange pas comme je devrais. Je n’ai guère besoin de votre pitié, ni de votre jugement.
Je suis célibataire, pas atteinte d’une maladie incurable…
Moralité : bien vivre son célibat c’est ne pas voir sa situation sentimentale comme une tare, mais relativiser pour vivre sereinement seule et par conséquent à deux.
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