Le scandale causé par le post de Kylie Jenner et la réponse violente d’Amandla Stenblerg la semaine dernière a fait couler beaucoup d’encre (virtuelle), et suscité les débats les plus virulents (pour celle qui ne sont pas au courant, rappel des faits ici). Le terme d’acculturation est redevenu à la monde et de nombreuses personnes se sont demandées pourquoi la jeune actrice avait été si sévère avec la benjamine du clan Kardashian…
Et si cela relevait d’un bon gros ras-le-bol des Afro-Américaines ?
En effet, j’ai beaucoup surfé sur les sites de femmes afro-américaines et le constat est là. Les femmes outre-atlantique en ont assez que l’on se serve dans leur culture sans jamais leur rendre justice… Et voilà quelques cas bien précis :
Les formes et les rondeurs datent de 1996
Les Américains ont découvert les formes voluptueuses avec le « booty » de Jenifer Lopez dans les années 90 et Kim Kardashian a fait de son derrière un véritable empire financier… Alors que les femmes aux formes épanouies sont monnaie courante dans notre culture depuis des centaines d’années… La Vénus Noire, ça vous dit quelque chose ?
La violence ? Dans un seul sens svp !
La vidéo d’une jeune adolescente malmenée par la police a fait le tour du web sans que les groupes féministes ne montent au créneau. Mais dans son dernier clip Bitch Better Have my money, Rihanna a fait le malheur de torturer une femme blanche de façon fictive, provoquant une pétition de la part de ces groupes…
Copiée, mais non créditées
Non que ces pratiques et styles soient le propre des femmes noires en général ou des afro-américaines en particulier, mais certains se demandent pour quelles raisons Miley Cyrus est la représentante officielle du Twerk, alors que Kylie Jenner a rendu les tresses collées si fashion. Les célébrités noires qui ont été les précurseurs sont juste tombées dans l’oubli.
On peut chanter comme une noire, mais pas comme un blanc ?
D’Elvis Presley à Adele en passant par Iggy Azaela, les stars « blanches » sont portées aux nues quand leurs voix ressemblent à celles des « noirs ». Grâce à cette « qualité », elles rencontrent beaucoup de succès, étant plus bankable car dotées des « qualités » des « noirs » sans pour autant l’être. C’est étrange, avons-nous déjà entendu de chanteurs noirs chantant comme des blancs ?
Mais que les afro-américaines ne s’avisent pas de se plaindre de cet état de fait, la jeune Amandla Stenblerg, 16 ans, vient d’en faire durement l’apprentissage.
Et vous, qu’en pensez vous ? N’hésitez pas à nous laisser un commentaire dans l’espace ci dessous.
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