En Guyane, le touloulou est la reine de la soirée dans les bals paré-masqués. Elle choisit ses cavaliers et parade bien volontiers dans le dancing, à la recherche de celui à qui elle fera l’honneur d’accorder une danse…
Mais avant d’arriver à ce moment fatidique, le touloulou s’astreint à de longues préparations et le choix de la robe et des accessoires occupe une grande partie de sa semaine…
Entre les courses d’accessoires, les achats de tenues toutes neuves, les emprunts chez les amies, les locations chez les couturières ou propriétaires trop bien pourvues, le choix est vaste et le programme chargé…
Le choix, le choix, encore le choix
Avant même de choisir son cavalier, sa robe ou son dancing, le touloulou doit se décider sur son apparence. Et si tous les touloulous souhaitent être beaux, il y a deux écoles qui s’affrontent avec celle des maques et celle des loups.
L’école de loups
Les loups sont les plus plébiscités. Légers et pratiques, ils offrent au touloulou une aisance pour respirer bienvenue dans la chaleur des dancings. On trouve des loups à tous les prix et certains, bien travaillés, sont de véritables œuvres d’art.
Seul bémol : Quand on respire; la bavette qui retombe sur notre bouche peut parfois être désagréable et le loup n’est pas toujours très esthétique…
L’école du masque
Le masque a fait une entrée plus timide dans les dancings, mais cela ne l’a pas empêché de se faire remarquer par les cavaliers. Ils donnent un visage parfait au touloulou et une allure que peu de loups peuvent lui envier.
Seul bémol : les femmes supportent rarement le fait de sentir complet un masque sur leur visage durant une soirée paré-masqué et le sentiment d’étouffement qui l’accompagne.
Et vous, de quelle école faîte vous partie ?
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