Le mercredi 28 septembre, Kalash a comparu devant la cour d’appel de Paris pour détention d’armes à feu.
Déjà condamné à six mois de prison avec sursis le 19 mai dernier par la 23ème chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris, le parquet avait fait appel, ce qui a obligé la star de dancehall a revenir une fois de plus expliquer les raisons de son acte.
Assurer sa défense
Venu assurer sa défense en compagnie de ses proches, l’artiste a expliqué que s’il s’était procuré cette arme, c’était afin d’assurer sa sécurité, mise en danger depuis l’explosion de sa notoriété.
Kalash a ainsi expliqué devant la jour : « Dix jours auparavant quelqu’un avait frappé à ma porte à 3h du matin, je reçois aussi des menaces via les réseaux sociaux ». Le compère d’Admiral T a aussi ajouté : « Il arrive que des artistes antillais soient menacés, certains membres de la communauté africaine n’acceptent pas notre évolution à Paris. »
Une arme ayant appartenu à un policier guyanais ?
L’arme en question a été retrouvée au domicile du chanteur, lors d’une perquisition pour une affaire de stupéfiants organisée en mai derniet. Elle se trouvait dans une valise qui aurait appartenu à un policier guyanais radié de la police en 2013.
Cette excuse n’a pas eu l’heur de convaincre l’avocat général qui a tout de même requis douze mois de prison, dont six avec sursis.
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