Le quotidien Ouest France a accordé en décembre dernier un entretien à deux étudiantes-infirmières de Mayenne, venues effectuées un stage de cinq semaines en Guyane, à l’hôpital de Saint Laurent plus précisément.
Un témoignage à la limite du supportable,
Les deux jeunes femmes sont revenues sur leur expérience, expliquant qu’elles avaient logé dans des conditions qui peuvent sembler assez étranges pour des employés d’un hôpital… Oui même en Guyane : « Nous vivions dans une cabane, sans eau chaude et avec des insectes. Nous n’avions pas tellement de confort. Pour nous, c’était l’aventure. »
Ah… D’accord… Pour rappel, les infirmières, et même étudiantes,n peuvent accéder à des logements décents dans ce département où le personnel médical est plus que recherché !
Pas de sensibilisation concernant la contraception
Elles ont aussi expliqué que les rites et croyances étaient les plus forts au sein de la structure : « Il y avait des rituels autour des bébés malades. Par exemple, les gens leur offraient des bracelets, des colliers ou encore des bagues. Autrement, en Guyane les femmes utilisent peu de moyens de contraception. Il n’y a presque pas de sensibilisation à ce sujet. »
Dire qu’il n’y a pas de sensibilisation ? Le personnel des PMI va apprécier…
Karina Cocaud et Camille Gaboriau ont aussi mis en lumière les problèmes d’immigration auxquels doit faire face le territoire en expliquant qu’elles étaient souvent obligées de répéter les même gestes : « Nous ne nous attendions pas à voir autant d’immigrés venus du Brésil et du Suriname, notamment. Ils n’ont pas forcément de couverture sociale ou même de papiers d’identité. Et n’ont pas toujours les moyens de s’acheter les médicaments prescrits. Alors parfois, ils revenaient quelques semaines plus tard avec les mêmes soucis. »
Heureusement, il y avait le bagne
Heureusement, elles ont pu se changer les idées en visitant le Surinam… Et les vestiges du bagne de Saint-Laurent !
Tchiiiiip!
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