Créateur d’une musique à la fois sensuelle et technique, Dimitri adepte du beat-box , des textes en créole et toujours armé de son fidèle loop station propose son premier EP » A l’oreille », une plongée dans son univers , un partage de musique de vous à lui.
Rencontre avec un artiste sensible à l’univers déjà très affirmé.
Blake’s : Pourrais tu te présenter?
Bonjour ! Je suis Dimitri Paul, 26 ans En tant qu’artiste : je suis compositeur auteur et interprète, j’aime bien me servir de l’instrument vocal en particulier (beatbox/voix) pour créer des morceaux de musique et chanter par dessus.
En tant que professionnel , je suis ergothérapeute, je travaille pour l’autonomie et l’indépendance des personnes en situation de handicap dans la vie quotidienne en utilisant des moyens de rééducation et de réadaptation .C’est très vaste comme métier mais je me rends compte que j’ai réussi à donner une définition plutôt bien résumée, je suis content !
Blake’s-D’où te vient cette passion pour la musique?
Je pense que ça a commencé avec mon grand frère qui m’a initié depuis petit aux bons morceaux, dans tous les styles que l’on peut entendre ici dans la caraïbe puis plus tard avec l’aide d’internet et des magasins de disques notamment, j’ai continué mes recherches.
J’ai un rapport émotionnel avec la musique, un morceau peut souvent imprimer dans mon esprit une époque, un lieu, une personne, une saveur et cela me fait énormément d’effet ! je prends souvent l’exemple du titre d’un des albums de Jamiroquai « traveling without moving » (voyager sans bouger) pour imager ce que je ressens et ce que je recherche dans un morceau.
Cela a toujours été comme ça, et de cette manière cela nourrit mon envie perpétuelle de découvrir de nouveaux sons, afin de ne pas me risquer à écouter en boucle un morceau , et donc ne plus l’apprécier à cause de la routine !
Blake’s:-Pourquoi le beat box?
C’est venu de manière intuitive ! j’ai formé mon oreille à écouter les morceaux que j’aime afin de les refaire en beat box et comme ça j’ai pu les garder en mémoire : je n’avais pas de baladeur mp3 ni de cd à l’époque, j’ai du me débrouiller autrement, et donc le beat box m’a bien aidé jusqu’à présent.
Et puis c’est naturel, je n’ai pas de formation musicale donc ma bouche est le seul instrument que je pratique réellement.
J’ai donc commencé depuis petit à refaire mes morceaux favoris puis entre ma transition entre le lycée et l’université, j’ai commencé la composition (c’était en 2008/2009).
Le chant est venu beaucoup plus récemment, grâce aux encouragements de mes proches et des artistes avec qui je travaille qui n’ont eu de cesse de me dire : » Dim faut chanter à présent ! »
Blake’s- Souhaites tu à terme mener une carrière professionnelle dans la musique?
C’est une réflexion que je mène mais je ne me prends pas la tête à ce sujet : j’essaie surtout de garder les pieds bien au sol afin de prendre les bonnes décisions qui ne vont pas perturber mon équilibre et mon épanouissement.. à suivre donc !
Blake’s-Tu as fait la première partie de quelques artistes notamment Erik Pédurand en Juillet 2016 , que t’ont apporté ces expériences?
Une sacrée claque ! Rencontrer des artistes forts comme lui mais aussi ses musiciens me stimule énormément ! J’ai envie de pouvoir avoir ce même niveau de qualité , d’expérience et de création surtout et donc je me remets au travail et j’essaie encore et encore de m’améliorer.
De plus dans ce genre de moments on fait de belles rencontres, on échange sur nos parcours et je trouve ça vraiment enrichissant. Que du positif donc !
Blake’s:-Quelle a été jusqu’à maintenant l’expérience la plus marquante?
Je pense qu’elles ont toutes été marquantes car elles se sont enchaînées les unes après les autres, la précédente permettant justement à la suivante de se produire et ainsi de suite …
Mon parcours se passe de cette façon depuis le début !
Retrouver très bientôt la suite de l’interview que nous a accordée Dimitri Paul!
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