Blakes : Tu as plus de 10 ans de carrière… Que vois-tu quand tu regardes en arrière ? Je vois que durant ces dernières années j’ai grandi et j’ai appris de mes expériences, de mes erreurs. Mon passé est très important, car c’est grâce à ça que j’en suis arrivé là aujourd’hui.
Blakes : Tu as une discographie importante, 7 albums si j’ai bien compté. Quel est ou quels sont les albums qui t’ont le plus marqué ? Deeper (dans le 1er album); Rebound Chick (dans le 2è), Bo tem mel (dans le 3è) et sur cet album, Break of Dawn et Muida linda sont les chansons qui ont eu le plus de succès mais qui ne sont pas nécessairement mes préférées. Sur mon 2è album, c’est la chanson que j’ai écrite pour ma fille Sienna et sur le dernier c’est Nha baby avec Mayra Andrade.
Blakes : Pourquoi avoir appelé ton dernier album Four (Quatre) ? Parce que c’est mon quatrième album solo, parce que je suis né le 4/04 et nous avons lancé l’album au mois d’avril. J’ai aussi remporté 4 prix au CaboVerde Music Award. On peut dire que 4 est un chiffre porte-bonheur!
Blakes : Tu es passé de l’image d’artiste de Zouk RnB, dont tu étais un précurseur avec Kaysha, à celle d’artiste phare Kizomba… Comment s’est passé le passage/ la transition de l’un à l’autre ? Pour moi, il y a eu d’abord le Zouk, puis comme d’autres artistes j’ai commencé à prendre un peu de ce son Zouk pour le mélanger à des sonorités hip-hop et/ou RnB. C’est un processus qui s’est fait de 2004 à 2012, je dirais. Ce mélange a différents noms comme Ghettto zouk, Cabo Zouk, Cabo love et j’en passe.
Quelque temps après le mot Kizomba est sorti, les médias ont sauté dessus mais c’est ce que je fais depuis que j’ai commencé.
Blakes : Quand as-tu eu le déclic : je vais être chanteur ? Je n’ai pas vraiment eu de déclic mais je me rappelle le moment exact où j’ai su que je voulais faire de la musique. Ca devait être en 2008 j’étais entre le travail et la musique et je me suis posé la question: est-ce je vais plus loin dans la musique ou je décide de travailler de 9h à 17h. Au début ce n’était pas évident parce que je ne faisais pas assez d’argent pour en vivre, mais j’ai persisté…
Blakes : Si tu n’étais pas artiste, que serais-tu aujourd’hui… ? Quelle profession exercerais-tu ? Bonne question ! Je pense que je serais un homme d’affaires parce que dans la musique 70-80% de mon temps, c’est faire du business.
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