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8 lieux historiques incontournables à visiter en Martinique

Rédigé par

24.07.2015

Découvrez les huit visites belles et intelligentes à faire en Martinique grâce à Blake’s !

 
Bibliothèque Schœlcher — Fort-de-France

Construite en 1884 à Paris, après avoir été présentée à l’Exposition Universelle de 1889, la bibliothèque a été démontée et transportée par bateau à Fort-de-France. Œuvre de l’architecte Henri Picq, c’est un bâtiment remarquable, avant-coureur pour l’époque, aux inspirations byzantines, mauresques, Égyptiennes et d’Art Nouveau alliant plusieurs matériaux : béton, fer forgé et bois pour résister au climat tropical local. Monument classé en 1973, elle abritait une collection d’ouvrages offerte par l’abolitionniste Victor Schœlcher, qui en 1883 en fit don au Conseil général de la Martinique à la condition qu’elle soit construite dans la colonie et que son accès soit libre et gratuit. Joyau architectural, elle est sans doute le plus beau monument de la ville !
 

Les Ruines du Chateau Dubuc Presqu’île de la Caravelle — Trinité (Martinique)

Site classé depuis 1992, le château a été construit au 18e par Louis du Buc du Galion, petit-fils de Pierre du Buc qui avait débarqué en Martinique en 1657 pour ne pas être arrêté après avoir tué un de ses cousins lors d’un duel. Il reçut ces terres en récompense de ses expéditions contre les Indiens Caraïbes, où il cultive la canne à sucre et le tabac et devient l’un des plus importants propriétaires de l’île. Son petit-fils Louis du Buc du Galion construit par la suite l’habitation Caravelle qui devient le « château Dubuc ». On soupçonne les lieux d’avoir été une cache de pirates et flibustiers et les maîtres des lieux de s’être livrés à de la contrebande de marchandises et d’esclaves. En effet, certains indices sont flagrants : l’isolement de la presqu’île, propice au débarquement discret des navires, la taille surdimensionnée des entrepôts par rapport aux bâtiments dédiés à l’exploitation agricole… En 1974, l’emplacement devient un parc naturel sur lequel les ruines du château abritent un musée retraçant la vie des anciens propriétaires, la flibuste et les exploitations sucrières. Il est le 3ème site touristique le plus visité de l’île.
 

Carte de la Martinique

Carte de la Martinique


Les habitations : L’habitation désigne aux Antilles — Guyane une propriété agricole, caféière ou sucrière, sur lesquelles travaillaient les esclaves.

 
L’habitation Clément

Est une maison de maître du XVIIIème siècle, typiquement créole en bois de wapa, qui a conservé son mobilier d’époque et sa cuisine ancienne construite à l’écart du bâtiment principal pour éviter les incendies, ainsi que son jardin botanique a la multitude de palmiers, d’arbres centenaires et fruitiers tropicaux et d’oiseaux. Classées depuis 1996 et restaurée en 2005 c’est une distillerie riche en histoire qui met en avant le patrimoine industriel de l’île  en proposant de découvrir l’histoire du rhum en Martinique, notamment la collection de vieilles étiquettes de rhum.
 

La baignoire de Joséphine :

Est le nom donné à un hauts-fonds sableux situé à proximité du François en Martinique. C’est une piscine naturelle cristalline en pleine mer abritée par les récifs coralliens et les îlets. Le lieu tirerait son nom de Joséphine de Beauharnais qui aimait, dit-on, s’y baigner, thèse contredite par certains, car l’impératrice était originaire des Trois Ilets, loin du François. Une autre hypothèse existe : la « Joséphine » serait le nom d’un bateau dragueur de sable, qui venait s’approvisionner à cet endroit pour se fournir en sable.
 

La savane des esclaves

Est un site typique aux Trois-Ilets sous la forme d’un village « antan lontan » bâti sur le modèle fin 19ème, début 20 ème  siècle, qui invite à la découverte du patrimoine ancien de l’île. Grâce aux objets usuels conservés on y apprend le quotidien des esclaves, leurs modes de vie, les métiers de l’époque et les traditions de la Martinique. Tout cela à travers la visite de cases traditionnelles, pour que l’on comprenne mieux leur construction et du jardin composé de différentes fleurs, fruits et légumes et plantes médicinales, créoles.
 

La Martinique comme vous l'avez rarement vue !

La Martinique comme vous l’avez rarement vue !


Les Distilleries : Une distillerie est l’usine où est fabriqué par procédé de fermentation et distillation l’alcool de canne : le rhum.

 
La distillerie Trois-Rivières

Construite en 1660, connue aussi sous le nom de Habitation Grand Céron et identifiable de loin grâce à son moulin à vent reconstruit sur le modèle de l’ancien — qui figure sur les étiquettes –, elle se situe dans le sud de l’île à Sainte-Luce. C’est la plantation la plus grande et une des plus anciennes de la Martinique. Elle est ouverte au public pour permettre de découvrir l’histoire et le procédé de fabrication du rhum agricole : coupe de la canne, récolte du sucre, distillation, vieillissement du rhum. Son rhum est produit dans le respect de la tradition martiniquaise : plus de la moitié de la canne est coupée à la main puis acheminée par charriots à l’usine.
 

La ville de Saint-Pierre

Située au nord de Fort-de-France sur la côte caraïbe au sud-ouest de la Montagne Pelée, la ville a été au 17ème siècle la capitale administrative de la Martinique jusqu’en 1902. Mais celle que l’on surnommait le « Petit Paris » le jeudi 8 mai, jour de l’Ascension, a été rasée par une violente éruption de la montagne Pelée. Une nuée ardente (masse  gazeuse et solide de plus de 1 000 °C) a dévalé du volcan et a rasé en quelques minutes toute la ville, tuant 26 000 personnes. Cette éruption a été une des plus meurtrières du 20e siècle. Il n’y eut que 3 survivants : Louis-Auguste Cyparis, un prisonnier protégé par l’épaisseur des murs de sa cellule, Léon Compère-Léandre, un cordonnier habitant en périphérie et une petite fille, Havivra Da Ifrile. La ville reste en cendres pendant plusieurs années et Fort-de-France devient la nouvelle capitale de l’île. En 1990 la ville est labellisée ville d’Art et d’Histoire.
 

La route de la trace 

Cette route sinueuse d’une quarantaine de kilomètres a été ouverte par les jésuites au début du XVIIIe siècle pour relier Fort-de-France à la commune du Morne Rouge jusqu’au village de L’Ajoupa-Bouillon en contournant les pitons du Carbet et la montagne Pelée. Sur la route une plaque explique qu’elle a été ouverte en 1850 par un détachement du 2° Régiment d’Infanterie de Marine qui s’est inspiré de la 1ère des jésuites. C’est un itinéraire qui réjouira les amateurs de nature et de randonnées au cœur de la forêt tropicale, jardins et sentiers botaniques, aux nombreux panoramas des plus spectaculaires de la Martinique. Une des plus belles routes de l’île.

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